Bolkestein - de Villiers, Emmanuelli

Publié le par France Républicaine

 

PARIS, 14 mars 2005 (AFP) - Le président du MPF Philippe de Villiers et le député PS Henri Emmanuelli, partisans du non au référendum, ont protesté lundi contre les déclarations du président de la Commission européenne José Manuel Durao Barroso maintenant sa position sur la "directive Bolkestein".

M. Barroso a affirmé lundi que la Commission européenne n'entendait pas revenir sur le principe dit "du pays d'origine" dans le réexamen de la directive européenne sur la libéralisation des services, dite "directive Bolkestein".

Pour M. de Villiers, cette déclaration "renvoie à leurs mensonges les tenants du oui" au référendum sur la constitution européenne, "qui nous expliquent, depuis quinze jours, que la directive est remise à plat"

"Non seulement elle n'est pas remise à plat, mais ce qui est au coeur de la directive est maintenu et à nouveau proclamé: le principe du pays d'origine, qui permettra à un plombier polonais de venir travailler en France avec le salaire et la protection sociale de son pays d'origine", ajoute le président du Mouvement pour la France dans un communiqué.

M. Emmanuelli souligne dans un communiqué que "contrairement à ce qu'avait souhaité le président de la République en Conseil des ministres et malgré le fait que le gouvernement français ait demandé une +remise à plat+ de la directive Bolkestein, M. Barroso persiste, signe et leur inflige un démenti cinglant".

"C'est donc bel et bien le dumping social à domicile que l'on nous prépare pour l'après 29 mai", date du référendum en France, ajoute le député socialiste des Landes.

"Le seul moyen d'éviter cette politique désastreuse est de voter non, pour donner un coup d'arrêt clair à cette politique irresponsable", conclut-t-il.

 

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