PS - Fabius

Publié le par Laurent Pelvey

PARIS, 17 mai 2005 (AFP) - Le numéro 2 du PS, Laurent Fabius, a affirmé dans un entretien au quotidien Nord Eclair à paraître mercredi que "plus le non sera fort en France, et plus la renégociation s'orientera en faveur du social".

"Il est essentiel que les Français expriment clairement un non pro-européen et social. Sinon, on renégocierait sur la base d'un non eurosceptique et libéral", a ajouté M. Fabius.

L'ancien Premier ministre a convenu que "la rediscussion ne sera pas facile, mais au moins rendra-t-elle possible un espoir de changement vers une Europe sociale".

Interrogé, par ailleurs, mardi sur France 3 à propos du meeting commun lundi à Rouen de Nicolas Sarkozy et François Bayrou, Laurent Fabius a répondu: ils disent +il faut voter oui parce que cette Constitution n'est pas compatible avec le modèle social français+. Ils ne sont pas d'accord avec le modèle social français et donc la Constitution va permettre de remettre en cause ce modèle social. C'est là où est le désaccord fondamental avec la gauche".

M. Sarkozy avait réaffirmé à Rouen que "l'Europe sera un formidable levier pour les réformes de la France", un pays qui a "deux fois plus de chômeurs que les autres".

Pour M. Fabius, "le 29 mai, ou bien on vote pour l'Europe sociale, ou bien on vote pour l'Europe libérale". "La gauche, c'est incontestable, se retrouve derrière le non", a-t-il affirmé.

Questionné sur le fait qu'il ne participe à aucune réunion de campagne, le député de Seine-maritime a expliqué qu'il "ne ferait rien qui puisse nuire au rassemblement des socialistes ou de la gauche".

 

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PARIS, 17 mai 2005 (AP) - Partisan du "non" à la Constitution européenne, le député socialiste Laurent Fabius a assuré mardi qu'il ne voulait "pas brouiller les cartes".

"Je ne me rends pas dans des meetings (avec d'autres partisans du 'non', NDLR) parce que, étant un des responsables socialistes, j'ai pensé qu'il ne fallait pas brouiller les cartes", a expliqué Laurent Fabius sur France-3. La veille, il avait rencontré José Bové au conseil général de Seine-Maritime.

L'ancien Premier ministre socialiste a rappelé qu'"il connaït depuis longtemps" l'ancien porte-parole de la Confédération paysanne. "C'est ma région, mon département, et nous sommes ensemble sur le 'non'".

"J'ai une règle, je ne veux pas y déroger: je ne ferai rien qui puisse nuire au rassemblement des socialistes ou à la gauche", a martelé le No2 du PS. "Quand il y a telle ou telle polémique personnelle qui se développe, je n'y entre pas".

"Ce qui est important, une fois que les Français auront tranché, c'est que les socialistes et la gauche se rassemblent, c'est cela qui m'intéresse", a ajouté le député de Seine maritime. Et de répéter que "ce qui (l)'intéresse, ce n'est pas du tout les aspects personnels".

 

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