référendum - sondage 50% Ipsos
PARIS, 9 mai 2005 (AFP) - Le oui et le non sont au coude à coude à 50% chacun d'intentions de vote pour le référendum du 29 mai, selon un sondage réalisé par l'institut Ipsos pour Le Figaro et Europe 1 publié lundi, qui enregistre une remontée de 3 points du non par rapport à la précédente enquête.
Un sondage de l'institut IFOP, publié le 5 mai, donnait également le oui et le non à égalité à 50-50.
Par rapport au précédent sondage Ipsos, le non passe de 47% à 50%, tandis que le oui descend de 53% à 50%. Le oui baisse aussi bien à gauche, où il se situe à 43% (-3), qu'à droite, où il atteint 76% (-3).
Le oui reste toutefois majoritaire chez les sympathisants socialistes avec 52% des intentions de vote (-4). Chez les électeurs UMP, il culmine encore à 77% (-3).
Sur les personnes certaines d'aller voter, 20% ne se prononcent pas, 66% indiquent que leur choix est définitif et 14% qu'elles peuvent encore changer d'avis.
Parmi les 20% d'indécis, 24% indiquent qu'ils "penchent plutôt" pour le oui et 31% plutôt pour le non, tandis que 45% n'expriment aucune préférence.
Interrogés sur leur souhait quant à l'issue du référendum, 41% des sondés affirment souhaiter la victoire du oui et 42% celle du non. Ils sont 47% à pronostiquer une victoire du oui et 26% seulement celle du non.
Aux yeux des personnes interrogées, ce sont les partisans du non qui sont perçus comme développant les arguments les plus proches de leurs préoccupations (44% contre 33% pour les partisans du oui), les plus clairs (37% contre 32%) et les plus crédibles (39% contre 37%).
54% considèrent qu'avec la constitution européenne les conditions de vie des gens vont se détériorer, contre 25% d'un avis inverse, 48% (contre 47%) ne croient pas à un affaiblissement majeur de la position de la France en Europe si le non l'emportait.
Enfin, questionné sur l'impact de l'intervention télévisée du président Jacques Chirac le 3 mai, 28% déclarent qu'elle les incite plutôt à voter non et 24% à voter oui.
Sondage réalisé les 6 et 7 mai par téléphone auprès d'un échantillon national de 936 personnes, représentatif de la population inscrite sur les listes électorales (méthode des quotas).