PS - NPS - Montebourg

Publié le par France Républicaine

PARIS, 11 avr 2005 (AP) - La Constitution européenne n'a "presque aucune chance de voir le jour", déclare le leader du nouveau parti socialiste Arnaud Montebourg, dans un entretien publié lundi par "Le Parisien-Aujourd'hui en France".

Si le député de Saône-et-Loire ne fait pas campagne pour le non au référendum afin de respecter la ligne interne de son parti, il votera tout de même contre la Constitution le 29 mai prochain et estime que "ce ne sera pas un drame de dire non".

Un non de la France ne signifierait pas un refus massif de l'Europe mais plutôt "une volonté de mieux contrôler la construction européenne et de décider vraiment de son orientation". "Si le non l'emporte, il faudra renégocier, tout remettre à plat", dit-il.

Si le non s'instaure aussi de façon si préoccupante chez les Français, c'est aussi parce que "depuis des années, l'Europe s'est faite contre les peuples. Les gens en ont assez", explique t-il. Et d'ajouter que ce sentiment de refus n'est pas spécifique à la France dans la mesure où d'autres pays rejettent la constitution comme la Grande Bretagne, la Suède, la République tchèque, la Pologne, les Pays-Bas et "même" le Danemark.

Pour le député, l'intervention de Jacques Chirac auprès de jeunes jeudi soir ne permettra pas aux Français de changer d'avis, bien au contraire, "l'impopularité acquise de Jacques Chirac est de nature à rendre encore plus impopulaire le traité".

Arnaud de Montebourg espère simplement qu'en cas de victoire du non, l'unité de son parti ne soit pas remis en cause "quel que soit le résultat, le rassemblement des forces de gauches sera la priorité des socialistes" afin de ne pas faire au président Chirac le cadeau d'une gauche divisée et éclatée lors des présidentielles de 2007.

 

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PARIS, 11 avr 2005 (AFP) - Arnaud Montebourg, député socialiste opposé à la Constitution européenne, estime que le traité européen "n'a presque aucune chance de voir le jour", car "on observe le même phénomène de refus partout en Europe".

Dans un entretien au Parisien/Aujourd'hui en France publié lundi, le député de Saône-et-Loire ajoute à propos du PS que quel que soit le résultat du référendum du 29 mai, "il faudra réconcilier les partisans du oui et ceux du non" au sein du parti.

"Si nous faisons à Chirac et à l'UMP le cadeau de nous déchirer, nous permettrons à la droite de gagner en 2007", dit-il.

M. Montebourg explique que le non, majoritaire dans les sondages depuis la mi-mars, ne signifie pas "un refus de l'Europe", "mais une volonté de mieux contrôler la construction européenne".

Selon lui, l'intervention du chef de l'Etat, jeudi soir, ne devrait pas inverser la tendance car "l'impopularité acquise de Jacques Chirac est de nature à rendre encore plus impopulaire le traité dont il est l'un des auteurs".

Il affirme que la Constitution européenne "n'a presque aucune chance de voir le jour". "Ce ne sera pas un drame de voter non (...) Si le non l'emporte, il faudra renégocier, tout remettre à plat", considère l'animateur du courant Nouveau parti socialiste (NPS) au sein du PS.

 

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