Clémentine Autain

PARIS, 11 avr 2005 (AFP) - Clémentine Autain, adjointe (app PCF) du maire de Paris chargée de la Jeunesse, s'est étonnée lundi auprès de l'AFP que pour son débat avec des jeunes sur l'Europe, Jacques Chirac n'ait pas choisi l'"interlocuteur légitime qu'aurait été le Conseil national de la Jeunesse".

"Pourquoi un panel Sofres, qui est du pur marketing politique, alors qu"il existe cet organisme, composé de jeunes représentatifs des différents mouvements de jeunesse, et qui sont habitués au dialogue démocratique et à la prise de parole publique", s'est demandé l'élue parisienne.

"Décidément, comme pour la loi Fillon, ce qui est montré là est une incapacité à dialoguer avec les jeunes", a conclu Clémentine Autain, tenante du non au référendum sur la Constitution européenne.

Le Conseil national de la Jeunesse a été créé par Marie-George Buffet, ministre de la Jeunesse et des Sports du gouvernement Jospin.