PS - Emmanuelli

Publié le par France Républicaine

PARIS, 18 mai 2005 (AFP) - Le député PS des Landes Henri Emmanuelli a jugé dans un entretien au Républicain lorrain à paraître jeudi que le comportement de l'Union européenne à l'égard des importations de textiles chinois était "ridicule, inconsistant et irresponsable".

M. Emmanuelli relève qu'"il n'a pas fallu plus de huit jours au président des Etats-Unis pour décréter des quotas sur les produits textiles importés de Chine" que "la Turquie vient de faire de même (en fait, elle a réclamé le 21 avril à l'UE l'application immédiate de clauses de sauvegarde, NDLR)" et "pendant ce temps-là, en Europe, on fabrique une polémique pour savoir s'il faut ou non lancer une enquête".

"C'est ridicule, inconsistant et irresponsable", assène M. Emmanuelli, en campagne pour le non à la constitution européenne,

L'ex-président de l'Assemblée nationale défend l'idée d'un tarif extérieur commun propre à l'Union, alors que, entre l'UE et la Chine, les barrières douanières sont progressivement démantelées à la suite de l'adhésion de Pékin à l'OMC en 2001.

 

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PARIS, 18 mai 2005 (AP) - Le député socialiste des Landes Henri Emmanuelli prévient dans "Le Républicain lorrain" de jeudi qu'il faut arrêter de prendre "les Français pour des analphabètes" dans la campagne référendaire sur la Constitution européenne.

Réagissant aux propos de Valéry Giscard d'Estaing affirmant qu'il n'y aurait pas de nouvelle Constitution alors qu'elle a été ratifiée dans plusieurs pays, il s'exclame: "autrement dit, le premier qui vote verrouille tous les autres. Alors, ce n'est plus la peine de voter".

"La France étant l'un des plus gros contributeurs, on imagine mal que les autres ne veuillent pas parler avec celle sans qui on ne peut pas faire le budget européen", avance Henri Emmanuelli, farouche opposant à la Constitution .

"Il faut arrêter avec ce genre de plaisanterie. C'est prendre les Français pour des analphabètes. Expliquer aux citoyens d'un pays fondateur et contributeur net qu'ils n'ont plus le droit de choisir, c'est indigne", prévient le président du Conseil général des Landes. "Je ne savais pas qu'on faisait un référendum pour expliquer ensuite aux Français qu'ils n'avaient pas le choix".

Interrogé sur l'éventualité du plan B avancée puis démentie par Jacques Delors, Henri Emmanuelli juge qu'"il a dit qu'il fallait rétablir la vérité et avouer qu'on pourrait renégocier". "J'ai bien vu qu'on exerçait une pression énorme pour lui faire dire qu'il n'avait pas déclaré cela. C'est assez pitoyable".

"Il y avait des millions de tracts préparés pour affirmer qu'on ne pourrait pas renégocier. Alors évidemment, c'était gênant", avance l'ancien Premier secrétaire du PS.

 

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