PS - NM - Emmanuelli

PARIS, 1 mai 2005 (AFP) - Henri Emmanuelli (PS), fervent avocat du non au référendum sur la Constitution européenne, a affirmé dimanche lors du traditionnel défilé du 1er mai à Paris qu'il n'y avait "pas de rupture entre le mouvement social et les partisans du non".

"Pour nous, il n'y a pas de rupture entre le mouvement social et les partisans du non", a déclaré à l'AFP Henri Emmanuelli, qui a décidé de faire "campagne publiquement" contre le texte de la Constitution européenne.

"Il ne se passe pas un jour sans qu'il y ait un mouvement social, c'est ça l'Europe qu'on nous propose ?", s'est-il exclamé.

"Nous sommes présents aujourd'hui car nous sommes présents dans toutes les manifestations, celle du 10 mars (pour la défense des salaires et des 35 heures, ndlr) ou l'euro manifestation de Bruxelles (le 19 mars à l'appel de la Confédération européenne des syndicats, ndlr)", a-t-il ajouté.

Pour le député PS, le lundi de Pentecôte "n'est pas la dominante comme le référendum, mais le gouvernement a une position aberrante, il se moque du monde quand on voit qu'on demande aux salariés de travailler une journée gratuitement et que dans le même temps le PDG de Carrefour se retire avec 38 millions d'indemnités".

Face aux délégations de l'Unsa à la manifestation, qui appellent à voter oui au référendum, Henri Emmanuelli a fait valoir qu'"il y a plusieurs branches de l'Unsa qui, elles, appellent à voter non".