Gisèle Halimi

Publié le par France Républicaine

PARIS, 19 mai 2005 (AFP) - Gisèle Halimi, avocate féministe, partisane du non au référendum sur le Traité constitutionnel, a "annulé sa participation" à un débat prévu jeudi sur France-Culture avec Sylviane Agacinski-Jospin qui avait jugé la veille que "la majorité des partisans du non vient de l'extrême droite et des nationalistes".

Dans un entretien, publié mercredi dans Le Parisien/Aujourd'hui en France, l'épouse de l'ancien Premier ministre socialiste avait notamment déclaré: "on voit bien que la majorité des partisans du non vient de l'extrême droite et des nationalistes et je n'ai pas envie qu'ils s'associent à d'autres nationalistes prour briser l'Europe".

"J'avais accepté de débattre sur la Constitution européenne et les droits des femmes aujourd'hui, sur France-Culture, avec Sylviane Agacinski-Jospin", écrit Mme Halimi dans un communiqué.

"Apprenant par une dépêche d'agence que la philosophe partisane du oui avait déclaré que le non +vient de l'extrême droite+, j'ai exigé que ce propos inacceptable soit retiré à l'ouverture du débat".

"N'ayant pas obtenu cette assurance, j'ai décidé d'annuler ma participation à ce débat", conclut Gisèle Halimi.

Dans Le Monde daté de jeudi, Mme Halimi désignait le Traité constitutionnel européen comme une "menace pour les femmes", invitant celles-ci à "lui dire non" et à "construire une autre Europe".

"Les femmes ont besoin d'Europe, et l'Europe a besoin des femmes, mais comme citoyennes à part entière, responsables et reconnues dans leurs droits", estimait- elle, jugeant que "cette Constitution recèle menaces et pièges pour elles".

 

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