PS - Emmanuelli

Publié le par France Républicaine

LILLE, 4 mars 2005 (AFP) - Le dirigeant de l'aile gauche du PS, Henri Emmanuelli, qui va faire campagne pour le "non" au référendum sur la Constitution européenne, assure qu'il s'efforcera lors de cette campagne "d'aider les salariés en danger" dans une interview à l'Union de Reims à paraître samedi.

M. Emmanuelli doit participer samedi à une manifestation à Vitry-Le-François (Marne), où les 282 salariés de l'entreprise Kadant-Lamort, filiale du groupe américain Kadant Inc, organisent une journée "ville morte" pour protester contre un plan social qui doit se solder par 136 licenciements et des délocalisations.

"Ca s'inscrit dans une campagne où je m'efforcerai d'aider les salariés en danger en attirant l'attention sur leur situation. Et malheureusement, je suis submergé par les sollicitations", a déclaré M. Emmanuelli.

"J'ai reçu jeudi un mail d'un Polonais qui me disait d'alerter les Français parce qu'on commençait à délocaliser de son pays vers l'Ukraine moins chère. Il est grand temps d'ouvrir les yeux", a-t-il ajouté.

Interrogé sur les propos de la députée des Deux-Sèvres Ségolène Royal (PS) l'appelant à "démissionner de tous ses mandats", M. Emmanuelli a répondu: "Que chacun s'agite sur sa chaise n'est pas mon problème. Je suis un homme libre et déterminé".

"Pendant que la presse s'intéresse aux propos de Mme Royal, personne ne réagit au fait que Bruxelles relance la directive Bolkenstein sur la libéralisation des services (risquant de favoriser le dumping social entre Etats membres, ndlr)", a-t-il poursuivi.

"Ma responsabilité aujourd'hui est de dire qu'on a le droit d'être pour l'Europe et contre ce traité. Mon problème, ce n'est pas le PS mais les délocalisations", a-t-il ajouté.

 

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