Frits Bolkestein

Publié le par France Républicaine

LA HAYE, 27 mai 2005 (AFP) - L'ancien commissaire européen au marché Intérieur Frits Bolkestein a estimé vendredi dans une interview qu'une victoire du non au référendum consultatif néerlandais du 1er juin sur la Constitution européenne n'entraînerait pas de crise.

Si le non l'emporte mercredi, comme le prédisent des sondages concordants, "les autres pays ne trouverons pas cela formidable, mais cela ne conduira pas à une crise", déclare M. Bolkestein dans une interview au quotidien Algemeen Dagblad.

"On continuera d'appliquer l'actuel Traité de Nice", ajoute-t-il. "Cela a des aspects génants, mais on peut travailler avec".

Rappelant que les 25 Etats membres de l'UE devaient ratifier le Traité constitutionnel pour qu'il soit en vigueur, M. Bolkestein exlique que "même s'il n'y a qu'un seul +non+, il est caduque".

En cas de non français dimanche, "l'affaire sera enterrée", commente-t-il tout en ajoutant "je ne dis pas : restez à la maison".

Il se prononce contre un nouveau référendum aux Pays-Bas sur la question, comme l'a suggéré le chef du parti travailliste PvdA Wouter Bos. "Je suis contre tous les référendums", rappelle-t-il. "Je suis un défenseur de la démocratie représentative, dans laquelle le parlement décide. Si vous avez un chien, vous n'avez pas à aboyer vous même".

M. Bolkestein, membre du parti libéral (VVD), est à l'origine d'une directive controversée sur la libéralisation des services dans l'Union européenne.

Aux Pays-Bas, les derniers sondages donnent le non vainqueur à environ 60%. Le référendum n'est que consultatif mais les principaux partis ont indiqué qu'ils en tiendraient compte si la participation dépassait 30%.

 

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