politique industrielle

Publié le par France Républicaine

 

PARIS, 17 jan 2005 (AFP) - Deux responsables souverainistes, Philippe de Villiers (MPF) et Nicolas Dupont-Aignan (UMP), ont soutenu mardi, chacun de leur côté, que le nouvel Airbus A380 n'aurait pu exister avec la nouvelle Constitution européenne, qu'ils combattent.

Philippe de Villiers, président du Mouvement pour la France, "se félicite de la réussite technologique, commerciale et industrielle d'Airbus qui symbolise l'Europe de la coopération qu'il appelle de ses voeux depuis des années, et non pas l'Europe de la Commission".

"En effet, au début des années 1970, quatre Etats, la France, l'Espagne, l'Angleterre et l'Allemagne créaient Airbus industries en mettant en commun leur talent, leurs moyens et leur enthousiame", ajoute M. de Villiers.

Or "le traité constitutionnel dans son article 1-44 oblige qu'au moins un tiers des Etats membres, soit neuf au minimum, s'entendent pour participer à une coopération renforcée. Il s'agit là d'une lourdeur supplémentaire", estime-t-il.

Le député UMP Nicolas Dupont-Aignan, président de Debout la République, a affirmé, lors de ses voeux à la presse, qu'"aujourd'hui, on ne pourrait plus faire l'Airbus car Bruxelles empêche les aides d'Etat".

Aujourd'hui dans l'UE, "toute intervention publique est immédiatement sancionnée", a dit M. Dupont-Aignan en dénonçant "la politique ultralibérale de la concurrence. Selon lui, "la mise en place par Jacques Chirac de l'Agence de l'innovation industrielle est d'ailleurs tout à fait incompatible avec" la politique de Bruxelles.

 

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