référendum - sondage Ipsos 55%

Publié le par France Républicaine

PARIS, 26 mai 2005 (AFP) - Le non au traité constitutionnel européen l'emporterait avec 55% des voix, en hausse de deux points, le oui obtenant 45% des intentions de vote (-2), selon un sondage Ipsos/Le Figaro/Europe 1 rendu public jeudi, à trois jours du référendum.

Vingt-trois pour cent des personnes interrogées certaines d'aller voter, n'ont pas exprimé d'intentions de vote.

Dans ce sondage, qui devrait être l'un des derniers avant la consultation dimanche, 11% des personnes interrogées déclarent pouvoir encore changer d'avis, en hausse de 2 points par rapport au dernier sondage Ipsos des 20 et 21 mai. Pour 66% le choix est définitif (-5). 23% ne se prononcent pas (+3).

Une victoire du oui paraît de plus en plus improblable aux Français: seuls 23% (-11) pronostiquent la victoire du oui et 49% (+8) celle du non. 28% (+3) ne se prononcent pas.

Le non continue de progresser chez les sympathisants de la gauche parlementaire où il recueille 63% (+3) des intentions de vote, notamment chez les sympathisants socialistes où il est crédité de 56% des voix (+2).

Le non régresse en revanche légèrement chez les sympathisants de la droite parlementaire où il passe de 27 à 25% des voix et il perd 3 points chez les sympathisants UMP (24%). Le oui reste très majoritaire pour l'ensemble de l'électorat de la droite parlementaire à 75% (+2), notamment à l'UMP (76%, +3).

Au total, 43% (-2) des sondés souhaitent la victoire du non contre 35% (-3) qui souhaitent la victoire du oui. 22% (+5) ne se prononcent pas.

Interrogés sur leurs motivations, 33% des partisans du non jugent qu'un rejet du traité permettrait de renégocier une meilleure constitution . Pour 26%, il s'agit de s'opposer à une constitution trop libérale et pour 24%, à l'entrée de la Turquie dans l'Union Européenne. Pour 16% "c'est l'occasion de s'opposer au gouvernement et à Jacques Chirac".

Chez les partisans du oui, 35% pensent qu'une victoire du non affaiblirait le poids de la France dans l'Union Européenne, 19% jugent que la victoire du non remettrait en question la construction européenne.

Ce sondage a été réalisé les 24 et 25 mai sur un échantillon de 804 personnes représentatif de la population française inscrite sur les listes électorales (méthode des quotas).

 

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PARIS, 26 mai 2005 (AP) - Le "non" creuse l'écart avec 55% des intentions de vote, en hausse de deux points, selon un sondage Ipsos pour "Le Figaro" et Europe-1 rendu public jeudi, à trois jours du référendum sur la Constitution européenne.

Le "oui" recueille 45% des intentions de vote, en baisse de deux points par rapport au précédent sondage du même institut réalisé le 20 mai.

Sur les personnes certaines d'aller voter, 66% affirment que leur choix est définitif, 11% disent pouvoir encore changer d'avis d'ici dimanche et 23% ne se prononcent pas.

Les partisans du "non" continuent de se situer principalement à gauche et notamment au PS, dont 56% des sympathisants penchent pour le "non" (plus deux points). L'électorat UMP reste massivement pour le "oui", à hauteur de 76% (plus trois points).

Près de la moitié des personnes interrogées (49%) pensent que le "non" va l'emporter dimanche, 23% pronostiquant une victoire du "oui".

Interrogés sur leur souhaits de victoire, les sondés souhaitent à 43% la victoire du "non", à 35% celle du "oui" et 22% ne se prononcent pas.

Quant à leurs motivations de vote, les personnes interrogées affirment qu'elles se prononceront d'abord en fonction de leur opinion sur la Constitution européenne, citée comme un facteur important ou décisif par 73% des sondés, juste devant la situation économique et sociale de la France (69%). Leur opinion sur Jacques Chirac et le gouvernement sera un facteur décisif ou important pour 31% des sondés.

Parmi les motivations des partisans du "oui", le risque d'un affaiblissement de la France dans l'UE en cas de victoire du "non" est cité par 35% d'entre eux, devant l'étape historique dans la construction européenne que représente la Constitution (25%) et les avancées qu'elle comporte sur le plan social (21%).

La possibilité de renégocier une meilleure Constitution , citée par 33% des partisans du "non", arrive en tête des motivations de ces derniers, devant une "Constitution trop libérale sur le plan économique" (26%) et l'opposition à l'entrée de la Turquie dans l'UE (24%).

Le niveau de mobilisation de l'électorat, calculé à partir des personnes se déclarant certaines d'aller voter, est estimé à 65%.

Ce sondage a été réalisé les 24 et 25 mai par téléphone auprès d'un échantillon de 804 personnes constituant un échantillon national représentatif de la population française inscrite sur les listes électorales.

Ipsos précise que les "résultats de l'intention de vote ne constituent pas un élément de prévision du résultat électoral" mais donnent "une indication significative de l'état du rapport de forces actuel entre le oui et le non à l'échelle nationale".

 

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