MPF - Villiers

Publié le par France Républicaine

PARIS, 25 mai 2005 (AFP) - Philippe de Villiers a protesté mercredi contre la déclaration du président en exercice de l'UE Jean-Claude Juncker indiquant qu'il appellerait avec le président de la Commission européenne à la poursuite de la ratification de la Constitution , même en cas de vote "non" en France.

"C'est une blessure à la démocratie et un mépris de la souveraineté populaire", a estimé M. de Villiers, président du Mouvement pour la France, sur LCI.

"M. Barroso a montré une fois de plus sa grande adresse, accompagnant les efforts de Jacques Chirac qui va intervenir demain pour une dernière intimidation sur le thème +c'est le oui ou le oui, c'est le oui ou les sept plaies d'Egypte", a-t-il ajouté.

Jean-Claude Junker, Premier ministre du Luxembourg, avait indiqué dans un entretien au quotidien belge Le soir que lui et le président de la Commission, José Manuel Durao Barroso, feraient dimanche soir une "déclaration commune, car il est essentiel que nous essayions de mettre de l'ordre dans le processus qui sera en cours à partir du lendemain".

"Si c'est oui: nous dirons donc: on poursuit; si c'est non, nous dirons: on continue!", a expliqué M. Juncker.

Selon lui, en cas de non, les dirigeants européens devraient demander à la France de revoter à la fin du processus, prévu à l'automne 2006.

 

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