PS - Mélenchon

PARIS, 17 mars 2005 (AP) - Le sénateur socialiste de l'Essonne Jean-Luc Mélenchon a été suspendu du bureau national du PS jusqu'au 29 mai, date du référendum sur le projet de Constitution européenne, mais ne l'a appris que jeudi matin sur l'antenne d'Europe-1. Il s'est dit "très peiné" de cette décision.

"Vous me l'apprenez", a-t-il répondu, alors qu'on l'interrogeait sur sa suspension. "J'en suis bien peiné. Hier soir, j'étais dans l'hémicycle au Sénat en train de batailler avec le groupe socialiste contre la loi Fillon sur l'éducation et personne ne m'a informé de quoi que ce soit. Je suis très peiné de ça".

"Ca me fait de la peine, parce que c'est mon parti. Mais, ma foi, je compte que les électeurs me décrochent, si je suis suspendu", a poursuivi ce partisan du "non" au traité constitutionnel, cofondateur du courant "Nouveau Monde" au sein du Parti socialiste.

Il a affirmé qu'il n'était "pas du tout" dans son état d'esprit de "faire un bras d'honneur" au Premier secrétaire du PS François Hollande. "Je défends une conviction", qui est également "celle de plusieurs dizaines de milliers de militants socialistes et, dans l'opinion, des sympathisants socialistes, des électeurs socialistes. C'est une conviction forte et montante".

Jean-Luc Mélenchon participe jeudi soir à un rassemblement anti-référendum avec le Parti communiste.

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PARIS, 17 mars 2005 (AP) - Le Parti socialiste a démenti jeudi les informations selons lesquelles le sénateur PS de l'Essonne Jean-Luc Mélenchon a été suspendu du bureau national du parti jusqu'au 29 mai, date du référendum sur le projet de Constitution européenne.

Interrogé sur Europe-1, M. Mélenchon avait appris en direct de la bouche d'un journaliste qu'il avait été suspendu la veille au soir. "C'est faux", a déclaré François Rebsamen, No3 du PS et directeur de la campagne référendaire. "Il n'y a pas de sanctions qui ont été prises. Je suis formel".

M. Rebsamen a précisé à l'Associated Press que M. Mélenchon sera "peut-être" suspendu s'il va à au meeting pour le "non" à la Constitution ce jeudi soir à Paris en compagnie notamment de Marie-Georges Buffet (PCF). "On examinera ça la semaine prochaine", a-t-il ajouté.

Lors de son interview, le cofondateur du courant "Nouveau Monde" au sein du Parti socialiste a affirmé qu'il n'était "pas du tout" dans son état d'esprit de "faire un bras d'honneur" au Premier secrétaire du PS François Hollande. "Je défends une conviction", qui est également "celle de plusieurs dizaines de milliers de militants socialistes et, dans l'opinion, des sympathisants socialistes, des électeurs socialistes. C'est une conviction forte et montante".