PS - Emmanuelli, Mélenchon

Publié le par France Républicaine

 

PARIS, 8 mars 2005 (AFP) - Les responsables socialistes en campagne pour le non au référendum sur la Constitution européenne, Henri Emmanuelli et Jean-Luc Mélenchon, ont critiqué séparément mardi le refus du Conseil supérieur de l'Audiovisuel (CSA) de mettre d'emblée sur un pied d'égalité le oui et le non dans la campagne officielle.

"Le CSA, sous la présidence de M. (Dominique) Baudis, vient de choisir (...) la pire des solutions, c'est-à-dire la moins pluraliste, la moins démocratique, celle qui réduit au maximum les possibilités d'expression des partisans du non", a déclaré M. Emmanuelli, dans un communiqué.

Selon le député des Landes, "ce choix ne pourra qu'attrister toutes celles et ceux qui croient à la nécessité d'un système d'information pluriel". "Les Français sauront s'en souvenir", ajoute-t-il en qualifiant le choix du CSA de "médiocre provocation".

De son côté, le sénateur de l'Essonne Jean-Luc Mélenchon, interrogé par l'AFP, a affirmé que l'annonce du président du CSA ne lui convenait "pas du tout", jugeant "choquant de préjuger du résultat du scrutin". "Par définition, on ne peut pas préjuger du résultat et donc la seule règle qui vaille, c'est 50% du temps de parole pour le oui et 50% pour le non", a souligné M. Mélenchon.

M. Baudis a indiqué que le CSA ne prévoyait "pas l'égalité entre le oui et le non" pour la campagne officielle sur le référendum du 29 mai, car "ce sont les urnes qui détermineront le résultat".

Il a précisé que le CSA attribuerait un temps de parole à chacun des partis, à charge pour eux de "s'exprimer d'une seule voix ou d'ouvrir les deux points de vue".

Le premier secrétaire du PS François Hollande a déjà indiqué que le temps de parole de son parti serait consacré exclusivement au oui puisqu'"il n'y a qu'une campagne" du parti.

 

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