PS - Emmanuelli

Publié le par France Républicaine

BORDEAUX, 5 mars 2005 (AFP) - Henri Emmanuelli, dirigeant de Nouveau Monde (l'aile gauche du PS), a décidé de ne plus siéger au bureau national du PS "jusqu'au lendemain du référendum" sur la Constitution européenne contre laquelle il fait campagne, annonce-t-il dans un entretien à paraître dans le journal Sud-Ouest dimanche.

"Je ne veux surtout pas organiser de scission. J'ai informé François Hollande que je m'abstiendrai de siéger au bureau national...jusqu'au lendemain du référendum", déclare le député socialiste des Landes.

"Je suis persuadé, au bout du compte, que ma démarche sera utile au Parti socialiste. Que le non soit majoritaire ou pas, il faudra bien en 2007 rassembler les voix de gauche hostiles au traité", affirme celui qui est entré en rébellion contre la direction du PS en se lançant officiellement en campagne pour le +non+.

Sur les possibles conséquences de ce choix, Henri Emmanuelli estime qu'"à 60 ans, le principal problème n'est pas de ménager son avenir".

"Forcément, ça libère, dit-il. Je les vois bien, tous ces candidats présumés, empêtrés dans leur présidentielle. Ils ne peuvent plus respirer. Ce sont de jolis bateaux, qui ne se soucient pas de la mer qui les porte. Oui, je me sens libre. Et comme le Max de la chanson, je vole, guidé par mes seules convictions".

 

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BORDEAUX, 5 mars 2005 (AP) - Henri Emmanuelli, leader du courant socialiste Nouveau Monde et défenseur du "non" à la Constitution européenne, annonce, dans un entretien à "Sud-Ouest Dimanche", sa décision de ne plus siéger au bureau national du PS "jusqu'au lendemain du référendum" du 29 mai.

Le député des Landes a décidé cette semaine de faire campagne contre la Constitution européenne, malgré la position officielle du Parti socialiste. "Je ne veux surtout pas organiser de scission", déclare Henri Emmanuelli à "Sud-Ouest Dimanche". "J'ai informé François Hollande que je m'abstiendrai de siéger au bureau national jusqu'au lendemain du référendum. Car je suis persuadé, au bout du compte, que ma démarche sera utile au Parti socialiste. Que le non soit majoritaire ou pas, il faudra bien en 2007 rassembler les voix de gauche hostiles au traité".

"J'espérais au moins une campagne raisonnable. (...) La goutte d'eau a été d'entendre certains camarades affirmer que l'adoption du traité donnerait un coup d'arrêt à la mise en oeuvre de la directive Bolkenstein sur la libéralisation des services. Je comprends que la droite mente à la gauche. Mais que la gauche mente à la gauche, ça je ne puis le supporter".

Sur sa position en faveur du non, Henri Emmanuelli affirme que "forcément, ça libère. Je les vois bien, tous ces candidats présumés, empêtrés dans leur présidentielle. Ils ne peuvent plus respirer. Ce sont de jolis bateaux qui ne soucient pas de la mer qui les porte. Oui, je me sens libre. Et comme le Max de la chanson, je vole, guidé par mes seules convictions."

 

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